Notre centre d’interprétation est maintenant officiellement ouvert au public. Si vous désirez le visiter ou pour plus d’information contacter M. André Savard par courriel au : andresavard@appel99.com

Masquer les notifications

Retour sur le passé - 12 février 1980 - Incendie au 856 rue Saint-François Est

Steven Randall

Reportage par : Steven Randall


Archives Appel 99

Photo par : Archives Appel 99

10 octobre 2022


Date de l’intervention : 12 Février 1980

Adresse : 856 rue Saint-François Est

Durée : 8 heures 56 minutes (3e alarme)

Cause et pertes : Criminelle, 240 000$, 5 morts


Vers 1h45 du matin, les pompiers de la caserne 3 (rue Dorchester) sont dépêchés au 856 St-François Est pour un incendie qui fait rage sur les 3 étages d’une maison de chambres. Lorsque le capitaine Dominique Gonthier arrive sur les lieux, des crépitements se font entendre du toit et les fenêtres sont bondées de monde qui hurlent à l’aide. Certaines personnes jettent leur matelas sur le trottoir pour y sauter.

Les renforts sont donc nécessaires afin de procéder rapidement aux sauvetages. Environ 15 personnes sont évacuées par les échelles manuelles et aériennes. Au même moment, une première victime est découverte dans l’une des 45 chambres. L’incendie est très violent et les flammes font rage dans les escaliers et corridors de l’immeuble. Alors que les pompiers commencent l’attaque initiale, les flammes sortent de plusieurs fenêtres. Vers 3h30 les pompiers découvrent une seconde victime qu’ils tentent de réanimer, mais sans succès. C’est après environ neuf heures de combat que l’on retrouve les 3 autres victimes dans les décombres.

Environ 60 pompiers ont combattu l’incendie. Près d’une quarantaine de personnes se sont retrouvées à la rue suite à cette tragédie. Parce qu’il faisait froid en plein mois de février, plus d’une quinzaine de sinistrés ont été pris en charge au poste de police Victoria. Les autres sinistrés, blessés et en sous-vêtements, avaient trouvé refuge temporairement dans le Mail Saint-Roch. Les enquêteurs ont rapidement découvert que le feu était d’origine criminelle. Le feu avait volontairement été allumé dans le grand hall principal du bâtiment. Aucune évacuation n’a pu être effectuée par la porte principale. À noter qu’il n’y avait aucun système d’alarme à l’intérieur de cette maison de chambre.


Steven Randall
Responsable des archives numériques historiques